Encore un poème impubère intitulé "Sans identité" mais il fallait bien en passer par là pour arriver à l'âge adulte, considéré par la plupart comme celui de la justesse.
Sans identité
N'êtes-vous pas celle
Qui baise mon coeur aigre ?
Flamme encens
N'êtes-vous pas celle
D'où la nuit surgit
Plus profonde dans ses étendards ?
N'êtes-vous pas celle encore
Qui fuit
Par la porte blanche
Telle une Erinye en mal d'amour ?
Quand la clarté a fini
De changer votre chair
Venue pour nuire
A la totalité du symbole
Vous entrez...
Alors que de retour sur moi-même
J'exprime la tension intérieure
Vous semblez chercher une issue
Ce qui n'interdit pas
Au soleil à reculons
De battre la terre
De ses rayons
Par ici
Le jour perd une aile
L'apercevez-vous
Qui tournoie
Dans l'éclair de vos pas ?
Mais cette sensation ne dure
Qu'une seconde
La lumière nous escorte
Sur sa balance
Et vous tombez
Magnifique.
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