Décidément il y a une vie à mener autour de l’écriture, je ne le savais pas, mais à présent je m’en rends compte. Avant, lorsque j’écrivais tout seul, comme un grand, bref pour l’ego, comme un auteur normal, je me disais : si tu carbures, peut-être auras-tu droit, avec un peu de chance, à une publication. Et ensuite tu écriras un autre truc et puis tu essaieras à nouveau d’être publié jusqu’à extinction des feux.
C’est ainsi que s’y prennent les écrivains. Pas très jouissif tout ça… Surtout quand les textes se reproduisent comme les photos d’un album de famille…
Mais aujourd’hui, c’est différent. Je m’ennuie moins depuis ma découverte du microscopique activisme, bien qu’au fond de la casserole ne soient produites que des ptites bubulles. Il y a d’abord ce poézine dont je n’ai pas envie de parler. Trop classique…
Ensuite il y a les lectures consacrées à ma propre écriture. Je n’en ai guère l’habitude, cependant, comme les gens ne se déplacent pas tous en même temps, à chaque fois, il faut recommencer de lire les mêmes poèmes, alors à force, je m’y habitue.
Au bout d’un moment, le cercle alentour des personnes qui écrivent ou s’intéressent à quelque chose d’artistique s’élargit tellement que je ne suis plus capable de savoir si l’écriture n’était pas le plus beau des mirages me permettant de cacher les autres personnes à mes propres yeux.
On comprend mieux sans les excuser les réticences au partage de la part de certains (h)auteurs. Ils auraient bien trop peur de perdre ce qu’ils pensent avoir de plus cher au monde : eux-mêmes !
Là où mon affaire se complique, c’est qu’il est possible aussi de concevoir des lectures à organiser autour de « Traction-brabant ». S’il faut lire tout ce qui a été écrit, même dans les vingt sept numéros du poézine, je ne suis pas prêt d’en finir.
Sans parler des ateliers d’écritures auxquels participer, pourquoi pas à organiser, à animer, de possibles émissions de radio ou festivals de poésie, sans oublier l’écriture de chroniques de livres, avec au final le déballage de sa roulotte pliante les week-ends afin de sortir le théâtre de la poésie ou l’inverse. Ce qui revient à se mettre à poil pour de bon et à dire oui je suis poète, plus seulement dans l’écriture mais sans doute davantage dans la vie… et avoir mis tant d’années pour cet unique aveu…Oui, décidément, il y a toute une vie à mener autour des poèmes.
C’est ainsi que s’y prennent les écrivains. Pas très jouissif tout ça… Surtout quand les textes se reproduisent comme les photos d’un album de famille…
Mais aujourd’hui, c’est différent. Je m’ennuie moins depuis ma découverte du microscopique activisme, bien qu’au fond de la casserole ne soient produites que des ptites bubulles. Il y a d’abord ce poézine dont je n’ai pas envie de parler. Trop classique…
Ensuite il y a les lectures consacrées à ma propre écriture. Je n’en ai guère l’habitude, cependant, comme les gens ne se déplacent pas tous en même temps, à chaque fois, il faut recommencer de lire les mêmes poèmes, alors à force, je m’y habitue.
Au bout d’un moment, le cercle alentour des personnes qui écrivent ou s’intéressent à quelque chose d’artistique s’élargit tellement que je ne suis plus capable de savoir si l’écriture n’était pas le plus beau des mirages me permettant de cacher les autres personnes à mes propres yeux.
On comprend mieux sans les excuser les réticences au partage de la part de certains (h)auteurs. Ils auraient bien trop peur de perdre ce qu’ils pensent avoir de plus cher au monde : eux-mêmes !
Là où mon affaire se complique, c’est qu’il est possible aussi de concevoir des lectures à organiser autour de « Traction-brabant ». S’il faut lire tout ce qui a été écrit, même dans les vingt sept numéros du poézine, je ne suis pas prêt d’en finir.
Sans parler des ateliers d’écritures auxquels participer, pourquoi pas à organiser, à animer, de possibles émissions de radio ou festivals de poésie, sans oublier l’écriture de chroniques de livres, avec au final le déballage de sa roulotte pliante les week-ends afin de sortir le théâtre de la poésie ou l’inverse. Ce qui revient à se mettre à poil pour de bon et à dire oui je suis poète, plus seulement dans l’écriture mais sans doute davantage dans la vie… et avoir mis tant d’années pour cet unique aveu…Oui, décidément, il y a toute une vie à mener autour des poèmes.
P.M.
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