SARMENTS
D’AMOUR [octobre 2014]
La dernière
fois
Quand je
t’aimais
L’effraction
A l’annonce de
ta mort.
Mille petits
cordons fantômes
Etoilèrent
d’éternel
L’ombilical
labyrinthe.
La dernière
fois
Quand je
t’aimais
L’omission
D’un Noël
sacrificiel.
Papier
d’abandon cadeau pour les autres
Froissant deux
ombres d’épilogue,
Mages du
répudié inconnu.
La dernière
fois
Quand je
t’aimais
L’évasion
Sous un ciel
ecchymose.
Veine vive de
silence
Arrachée au
dialogue perdu
Dans la
plainte sourde sangsue.
Boire
La coupe de
nos adieux
Jusqu’à la lie
d’un vin sans ivresse.
J’enracine la
vigne d’hier
Dans le sable
l’argile les cailloux
D’un terroir
imaginaire.
Entassés, les
sarments moignons
Retrouveront
longévité
Dans un bûcher
de vanité.
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