En
2012, j’ai créé le blog des micro-éditions du Citron gare, dont le but est de prier
les auteurs d’acheter ses deux recueils de poésie annuels et de supplier ces
mêmes personnes de ne pas m’envoyer de manuscrits (http://lecitrongareeditions.blogspot.fr/).
Il s’agit donc là d’un objet de pure diffusion. Une trace à laisser à la portée
de quelques curieux. Soit, à ce jour et en deux ans et demi, une petite dizaine
d’articles.
En
2012 également, j’ai pris conscience du fait que beaucoup de livres de
poésie – l’extrême majorité – ne
suscitent aucune chronique. D’où la naissance de poésie chronique ta malle (http://poesiechroniquetamalle.blogspot.com/).
Car analyser des livres de poésie édités, cela revient à exhumer des parchemins
enfouis dans une malle d’inédits. Soit, au total, 130 articles environ en deux
ans et demi d’existence.
Puis,
comme les revues de poésie sont encore moins chroniquées que les recueils de
poèmes, j’ai accouché d’un « C’est vous parce que c’est bien » (http://cestvousparcequecestbien.blogspot.fr/)
en septembre 2014 (à ce jour, une trentaine d’articles).
Dans
ce dernier blog, il n’est question, paradoxalement, que des revues papier.
Parce qu’aujourd’hui, créer une revue papier ou un webzine, ce n’est pas tout à
fait le même investissement en terme d’argent, donc l’effort matériel me paraît
digne d’être salué en priorité.
Cependant,
je me contente juste d’y recenser les revues, car je ne veux pas déshabiller
Paul pour habiller Pierre. Au mieux, je me limite à une citation. L’important à
mes yeux est que les auteurs apparaissant dans une publication collective prennent
enfin conscience qu’ils font partie d’un réseau sans distinction de titres. A
cet égard, le fait que les mêmes noms s’y retrouvent ne me semble pas être un
mauvais signe.
Alors,
vous allez me demander, maintenant que l’exposé est fini : pourquoi ne pas
regrouper les 4 blogs en un seul ?
Parce
que cette succession de publications reflète dans sa chronologie des nécessités
dont je ne souhaite pas perdre le souvenir.
De
plus, créer un blog ne demande que quelques secondes. Et pourtant, cet acte
peut engager pour longtemps son créateur. Ainsi, j’apprécie ce paradoxe. Comme
dit Jean-Pierre Duprey : « Après la trace, vient la distance »
(et toute trace est difficile à effacer sur le net !). Alors, à quand un 5e
blog ? Le plus tard possible, rassurez-moi.
P.M.
P.M.
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