Solian
mon amour est terni
comme ces vieux couverts
en argent qu’on oublie
dans les meubles sévères
de la maison d’enfance
des spectres de chiffons
comme en chiens de faïence
rêvent de puits sans fond
menant de salle en faille
bleue. les soupirs du bois
qui vieillit et travaille
comme un être aux abois
disent les mots du temps
au givre des fenêtres
oh pensée du printemps
je ne me sens plus être
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