La
chair équivoque
Je
t’aime mais tu ne le sais pas.
Et
je suis là,
là
où,
les
rues grouillent de glapissements
à
en crever le bitume !
J’aperçois
le voile de ton sourire,
me
voler mon désir
et
le fragmenter doucettement
dans
la poussière nocturne.
Le
temps s’arrête.
Et
je pense à toi, tout bas.
Je
tends ma joue
dans
l’air duveteux
et
ta main
effleure
ma peau étoilée
comme
le bruissement sourd du Zéphir.
Je
frissonne.
Alors,
j’entends au loin, une musique,
le flottement ivre des chauve-souris,
balayer le vent moqueur
et voler
dans l’obscurité.
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