Wednesday, September 24, 2008

De Céline Rochette-Castel (extrait de T-B 26)

Culot de soleil
ouvre
la veine poétique ;
bouillon noir en tesson
me dépèce,
prenant le temps de l’opération.
Lutte, tension,
ma chair est soleil ;
il n’y a plus qu’un seul espace : solaire.


Un horizon
de lumière ;
rien
à voir.
Toute lumière braquée ;
qui m’écartèle
sur le lit
en manœuvrant le projecteur ?
Le soleil arrache son aiguille,
et encore.


Les rayons rouges du soleil
cousent
des cicatrices
sur ma peau qu’il écale,
surface suturée ; invisiblement ?
La blessure d’écorchée vive
existe
bel et bien,
hideuse.

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