Braise
Pas
l’ombre d’un miracle
Au
réveil,
Rien
ne se dessine
Sur
les plafonds
De
notre horizon intérieur,
Ce
matin
Nous avons oublié d’aimer
Ce
qui nous éclaire ;
Dans
l’antichambre
Du
dehors lumineux
Tout
est noir,
Nous
cherchons toujours
À
ouvrir les volets
De
notre peur
Qui
cognent
Aux
murs
De
notre tendre demeure ;
Bien
dissimulée
Derrière
les arbres
De
notre forêt secrète
Où
la pleine sève
Nous
attend,
Elle
ne demande
Qu’à
éclore ;
Commençons
Par
caresser
Notre
feu invisible
Et
un jour
Il
s’allumera
De
sorte qu’on puisse le voir.
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