La tendresse des fêlés
Pendant
qu'ils affichent pour tous
Leur
vie sans sommeil,
Nous
touchons du doigt une tendresse
Sans
pareille.
À
l'abri des madrigaux en ruine,
De ces
serpents qui bossent sous couvertures
Dans
les décors au désordre calculé.
Enfonce-toi
entre mes bras.
Contracte-toi
si l'on te déloge
Des
beautés de nos chansons
Si l'on
te mène à voir
Nos
vies de rêves comme le fruit pourri
De la
passion.
Les
cris des cochons ne valent pas une rime
Et nos
silences seront notre seul crime.
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