Faux-Semblant
Je
sais que les vents sont contraires, ce n’est pas notre temps
Je
sais les hommes qui te cherchent, les femmes qui m’attendent
Ce
faux-semblant de liberté se fout de nos amours
Le
monde qui nous tient en laisse, puis qui nous met en joue
Toujours
le passé qui retient et les passants qui jugent
La
pluie qui efface les traces, les avions vers le sud
Je
sais l’automne des amants, les grands amis qui partent
L’enfance
qu’on oublie trop vite et la ville seul le soir
Il y
a les phrases dans la poussière, les animaux qui meurent
Le
sablier des grandes histoires qui écoulent nos heures
Les
trains déraillent dans nos têtes, les futurs pris au piège
La
rue comme mouchoir de janvier recrachant crasse et neige
Le
soir je suis des routes d’asphalte sur tous les territoires
Mais
qui viennent toujours en courbe passer devant chez toi
Ce
lieu-passion où soudainement, les vitres s’étoilaient
Je
t’imaginerai demain passante parallèle
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