nos
souvenirs coulent dans le sablier
ils
s’amassent au fond
les
pieds se traînent
et
le corps fatigué
vieillissant
nous
semble lourd
ah !
l’idée de la mort
revient
toujours
moins
pesante peut-être
que
la vie passée
car
la mort est un brouillard
visible
et impalpable
passant
sur le front de nos proches
et
le passé
ce
grain de sable dans nos chaussures
qui
nous fait boiter
et
rend le chemin douloureux
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