Monday, February 19, 2024

De Christophe Vixouze (extrait de T-B 103)

 
Va délivrer ta langue et souffler dans la mémoire ↺qui bascule dans l’alcootest Là tu iras l’esprit gravé sous les cromlech d’une histoire à une autre et scellé par le siècle Va ! Rien qu’une piste à suivre juste une féerie ! De plus ou moins long terme au cristal de patience D’espace en escape Va pour t’y agenouiller
 
Tout s’efface Les croix de cuivre, la fleur de givre, à l’effusion d’un sang intégré à tes yeux Fleur de livre, croix de vivre ⍏On les pense de toute époque et putréfiés d’histoire à l’effroi de ta peau nue sur l’asphalte Un courant d’air de rien autre que la main Tout s’efface, le bruit des pas dans ta voix
 
Croyais-tu au grincement des portes fermées ? Il pleut des larmes sismiques░sur le verrou des circonstances░et s’il faut combiner l’amour d’avec la mort, quel effet dans ton âme ? Il n’y a pas d’abonné à cette adresse et l’undelivered message culmine en stratagème Croyais-tu au firmament par-delà ce mur ?
 
Tu verras des igloos se former sur la vasque interne à tes rêveries Ce soir • il pleut du linceul ••• Rien ni paraître
 
Ainsi ont-ils vécus le temps de ⍈500 mètres ces vers inopportuns gagnés à l’éphémère C’est la magie des ondes couplées de fausses manip L’hélico sur la plaine survolait nos dérives J’ai vu les wagons bleus des cervelles héroïques éreintant la pensée zoo-normes européennes, étaler sur la toile leurs ébats ‘webatiques’ jusqu’à perdre la notion du geste mélodique
 
Des pensées polymorphes peuplent la forêt Tu irais cogiter des idées sous l’écorce et les heures accoudées au comptoir du café vacillent sous l’usure des semelles en kevlar )pour un verre étiolé de luxure et d’idole( C’est pas que l’on s’ennuie mais on dirait qu’il °goutte° au fond de ta mémoire enracinée d°⁰°alcool
 
Pourras-tu à jamais étrangler ton regard ? A n’y croiser que du vent d’autan périssable, c’est l’⇠espace enrayé au salut de nulle part, un étrange manège entaché sans mémoire
 
Tu verrais l’idiotie du monde plus dense que des trous noirs, de celle qui freine l’élan des hautes aspirations Tu verrais sourdre des murs les reliefs )aux sons plaqués d’harmonies liquéfiées( Il pleut dessus la caisse et les doigts se ‘répandЯent’ en vibrantes réponses Connais-tu l’heure et le moment ? De qui s’en vont Clore à la vie, tutoyer l’astragale Tu diras le bonjour à ceux qui te voient
 
Par quel moyen gérer l’absence et l’incolore ? La foi est un terreau ◌miné◌ par l’absolu pour qui rame à l’envers et la course se gagne )qu’un plausible élagage embrase ta cervelle(

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