Le poème de 2003 ici enregistré, extrait d'un ensemble intitulé "Faux partir", a été publié dans l'anthologie de la revue du Jardin ouvrier (de Pierre Ivart) éditée chez Flammarion, le recueil venant d'être édité dans son intégralité par Le Manège du Cochon seul éditeur en 2009.
Il est accompagné d'une musique de Fic'l'Chap (traknar, dark teck remix) via Dogmazic, site de musique sous licence libre, https://www.dogmazic.net/.
Depuis que j'ai fini par me coucher
Dans un rêve qui s'enfuit au loinJe cherche à le rattraper mort ou vif
Sur la route déjà rayée par la pluie
Aux frontières il est écrit qu'un pays
Doit naître pour annuler toutes les joies uniques
De cette vie toujours prête à être consommée
Sans changer de lit au milieu de rien
Tu parles quand bien même je serais debout
Je n'irai pas au delà de ce panneau
Qui m'indique la fin de la ville
De tous nos instincts captifs sans le savoir
Mais de quoi diras-tu ne serait-ce
Pas de la liberté qui m'inflige beaucoupDe ses grimaces au néant des jours ouvrables
Sous la vitre où témoigner de mes buées
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