Saturday, December 06, 2008

De Virginie Guidal (extrait de T-B 50)

Les mains du pianiste


Elle observe ses mains
Lui n'y pense pas, a l'air saisi déjà
Par les contrastes, ses mains reposent en voûte
Elle observe, elle sait que bientôt, d'elles le silence s’éloignera.
L'agilité de ses doigts frêles laisse leur empreinte, juste un temps, pas plus.
Parfois on perçoit les nervures quand les touches sonnent creux
Elles sont étranges, ces mains
La nuit j'ai la certitude qu'elles éveillent les Willis qui se damnent au flux de leur musique.

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