Mon frère
Pupilles nues
tu me ressembles
comme l'aile noire
des corbeaux
au-dessus
de l'enfance
Non pas le reflet suave
dans le sang opalin
mais l'opercule souterrain
sur le glacier des âges
Le couteau qui se plante
la dalle qui me recouvre
n'a pas choisi son frère
Les écluses jumelles
se rencontrent
à la source
des chemins qui se croisent
dans la sève
des vieux chênes
reins nacrés des aïeux
où nos âmes se retrouvent
mais ne s'assemblent pas
Plisse tes lèvres
saupoudrées
du grain de la mémoire
à cette source mûre
qui s'écoule
dans les veines
Vertige fou des saillies
qui s’emmêlent
comme du sang la griffure
où le destin s'annonce
et s'écrit
mon errance
Pupilles nues
tu me ressembles
comme l'aile noire
des corbeaux
au-dessus
de l'enfance
Non pas le reflet suave
dans le sang opalin
mais l'opercule souterrain
sur le glacier des âges
Le couteau qui se plante
la dalle qui me recouvre
n'a pas choisi son frère
Les écluses jumelles
se rencontrent
à la source
des chemins qui se croisent
dans la sève
des vieux chênes
reins nacrés des aïeux
où nos âmes se retrouvent
mais ne s'assemblent pas
Plisse tes lèvres
saupoudrées
du grain de la mémoire
à cette source mûre
qui s'écoule
dans les veines
Vertige fou des saillies
qui s’emmêlent
comme du sang la griffure
où le destin s'annonce
et s'écrit
mon errance
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