Monday, February 20, 2006

De Denis Wetterwald (extrait de T-B 62)

Il est des paysages pour l’adieu et le non-retour
pour l’entrelacs des heures
et l’impatience de l’écume
des paysages pour le secret
pour les corps plantés dans le vent
pour la lumière à la découpe
la parcimonie des appels
des paysages mousses et fougères
des paysages de silex
pour la blessure et le sang sur les routes
des paysages de matins rêches
à courir dans le froid
vers le feu des contraintes
des paysages pour s’y coucher
et dormir
dans la solitude des pierres
et le silence des eaux mortes

No comments:

Incipits finissants (67)

On avait bien dit : plus jamais ça. Plus jamais ça, mais quoi ? C’est ce fantôme de l’autoritarisme, qui est de moins en moins un fantôme ...