tremblez
tremblez je tremble
fines
cloisons de vent égrenées par les ans
au travers
desquelles les saisons s’assoupissent
ponctuant
de blancheurs éparses l’échappée
les
miroirs difformes à la surface
abandonnent
un à un leurs reflets
aux yeux
moqués de tous ceux qui espèrent
que nul ne
confonde départ et échappée
rien ne
peut résoudre le mouvement des flots
dont la
fausse indolence aura raison de tous
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