LA CONQUÉRANTE VÉNITIENNE
Lointains les sables fins des points
d’évasion !
Cadencés, défilant dans l’azur,
leurs
grains blonds entrent
dans l’espace ivre et le temps fugitif,
dans la voûte des mains
et le
motif parsemé de nos doigts confondus.
Derrière
le muscat, la dune raconte ton corps,
démasquant l’apparat. De milliers de débats,
apprêtant
mille perles. De décembre à octobre,
ma Vénus, tu déferles comme la cire fond
des chandeliers en étain,
effigie fixe, esprit chaud des bougies.
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