MdémoniAque
J’ai des
démons, Recroquevillés
dans
plusieurs poubelles de banlieues,
Belles
valises que j’ai délaissées,
Champs
lointains sans soleil,
Cimetières
solitaires,
Une nuit
vert vodka, S’agite
En des
corps peu sobres,
Mitraillés
de l’intérieur par les battements par minute de la musique,
Diabolique
techno,
J’ai des
démons, Calfeutrés
dans mes
deux poches,
Deux mains
tremblantes,
Et dans
l’une d’elle,
Se love,
La
précieuse petite pilule mauve,
Peur ?
Heureusement
qu’en cette nuit vert vodka,
Le sinistre
sort de la ville,
Apocalypse
des verres trinqués,
M’effraie
et m’attire
et me
contrôle,
Comme une
femme trop pulpeuse,
Maintenant,
sensation ?
Voie
d’accès vers ces vertiges voluptueux,
Tubes
d’extase,
Ô suave
Volupté,
J’admire ta
chair tendre et obsédée,
Dans cette
danse d’atomes crochus, de nez souriants, de paillettes et de mascara,
Pluie
d’acide volcanique dans les cœurs,
Qui
dérivent et divaguent,
Concrètement
à la Concrète,
Les âmes
s’ouvrent et souffrent,
s’ouvrent
et souffrent,
Au rythme
de ce bateau qui tangue,
Amarré,
Esclave de
La Seine et de Paris,
Tant de
voyages immobiles,
Dans
l’esprit de ces camés,
Caméléons,
Debout !
Sur pieds,
tous mes démons.
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