SECOURS DE LA BÊTE (I)
Le Printemps est un chaînon timide entre l'immobilité de la souche et la résurgence de sa verticalité, entre le souvenir de l'épine et son empreinte de sang.
Le Printemps est un retour douloureux qui découvre à lui l'apathique réconfort du feu, et qui, combinant marguerites et pâquerettes humbles lambeaux greffés au cœur, étire le regard dans le mouvement que laisse à la branche l'envol du Corbeau.
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