Thursday, March 16, 2006

De Clément Bulle (extrait de T-B 21)

Une nuit là-bas
De lui seul connue
elle lui tape dans le dos
se figurer la scène telle que l’entrevit
l’emperlé sans diagnostic
à rôder dans les halls de gare
ouverts 24h/24 Limoges bénédictins Poitiers Pierre-Buffières
il récolte des récits de vie
une femme en manteau de ragondins
lui jette un œil noir
c’était un poignard
qu’elle avait planté.

Il me narre par le détail sa vie de localier, foire aux potins et crimes stupéfiants. Ses drôles de fréquentation l’immunisent. D’avoir jeté son dévolu sur les endroits appropriés et les heures propices, il s’est bien sûr édifié des cathédrales de solitude. Ce qui le met encore hors de lui, ces politicards sur le retour qui du haut d’un perron proclament voici venu le temps des jeunes lions. Tout gourmand de sa trouvaille entouré d’yeux admiratifs. Lui, de bouffeurs de chips. Ce qui ne passe pas. Il le met au défi, suie qui l’ignore de sa superbe et remonte un à un ses échafaudages. Un technicien tend une perche au-dessus de sa tête.

Il simulait l’attente du premier train
elle a fait pénétrer la lame
sans la casser
d’un coup
un règlement de comptes
en haute-vienne vieux de
ensemble depuis toujours
les deux doigts de la main.

Le jour se lève sur le matériel urbain renouvelé de frais.

1 comment:

Anonymous said...

Clem,

Si tu veux revenir en france , y a moyen de t'heberger avec les tiens, et après on verra comment on se demerdera...
J'ai tout perdu adresse etc... une longue histoire tu peux peux m'envoyer un mail là:

Taliosnihili@hotmail,fr

C'est la fin de Traction-brabant

Tout est expliqué dans le document ci-après (cliquer sur l'image pour davantage de lisibilité) :