Puis vint le jour de pluie le fatal jour qui porte vos pieds sur des chemins parcourus non plus pour le contentement qu’ils procurent mais pour l’absence d’humidité qu’ils offrent s’offrir au sublime ainsi est impossible on regarde sans regarder vraiment la toile qui d’habitude forme votre firmament piteux on ne sait où se poser on n’ose lever les yeux qui formeraient une sorte de blasphème du fait de l’indisponibilité d’être là ils ne s’élèvent ainsi pas au dessus de la signature et voilà un détail tout neuf du fait de la réfraction maline un coude étrange non pas une histoire de vertèbre à la Ingres les coudes n’ont pas de vertèbres mais une gestuelle étrangère au tableau un bercement suggéré qui me rappelait justement celui de ma mère celui de ma femme aussi quand pour la première fois elle tendit ses mains pour me faire embrasser sa poitrine mais le drapé du manteau revint en soulagement et me permit de m’endormir dans le bleu profond.
SELECTION DE TEXTES ISSUS DU POEZINE TRACTION-BRABANT, FANZINE DE POESIE, CHRONIQUES LITTERAIRES ET ARTISTIQUES ET AUTRES TEXTES COURTS, CREE EN JANVIER 2004 DANS SA VERSION PAPIER
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C'est la fin de Traction-brabant
Tout est expliqué dans le document ci-après (cliquer sur l'image pour davantage de lisibilité) :

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