L’humain a horreur du vide donc aujourd’hui dieu est stat. Bien entendu Traction-Brabant ne pouvait échapper plus longtemps à cette culture de la performance qui rime avec rationalisation signifiant optimisation des efforts sur le marché de la poésie en vue de la victoire toute proche.
Dans ce contexte, il fallait trouver des indicateurs pertinents. Le directeur littéraire de T-B, qui n’est pas encore tout à fait un vieux vilain réac, y a pensé. Il a organisé moult séminaires à la grenadine afin d’ébaucher ce qui va devenir l’un des leviers de la politique de développement du zine.
Je vais à présent m’efforcer de vous présenter quelques unes de nos armes statistiques, sans pour autant lever tout le voile sur ce mystère :
- nombre de contacts. Par Internet, un clic de souris comme une avancée de menton vaut un point. Par ce biais, T-B est passé de 47 contacts au 30/06/04 à 431 au 31/12/06. Et rien que par les timbres envoyés, le nombre de contacts s’élève à carrément 578 pour le seul n°15.
Rougissez soixantehuitards mal famés, convertis au réalisme économique, babacools pas très cools !
- nombre d’auteurs publiés, ça fait 415 textes de 62 auteurs au 31/12/06. Hein, les nanamecs, grâce à ces indicateurs d’une remarquable efficacité, je suis en mesure d’affirmer qu’entre 12% et 18% de nouveaux auteurs sont publiés dans chaque numéro de T-B. Ce n’est ni du snobisme, ni de la noblesse de mots, mais ça vous tue carrément la mort, n’est-ce pas ?
Eh oui, malgré sa sale tronche, T-B ne branle pas dans le manche. Bien au contraire, T-B est à la pointe du progrès. Et comme les stats sont bonnes, le directeur littéraire est reconduit dans ses fonctions et envisage d’embaucher un bâtonnier fromager : tête de vainqueur qui parle que par diagrammes. Voilà pour l’info exclusive. Et encore, je vous fais grâce de la plus belle déprime en un minimum de mots, des nombres de révoltes les plus cuisantes essuyées sur le papier, de bières ingurgitées en ligne et de gauloises fumées en rails, tout ça en une seule strophe.
Mais promis juré : la direction s’engage à nouveau à vous en foutre plein la vue dès le prochain numéro.
P.M.
Dans ce contexte, il fallait trouver des indicateurs pertinents. Le directeur littéraire de T-B, qui n’est pas encore tout à fait un vieux vilain réac, y a pensé. Il a organisé moult séminaires à la grenadine afin d’ébaucher ce qui va devenir l’un des leviers de la politique de développement du zine.
Je vais à présent m’efforcer de vous présenter quelques unes de nos armes statistiques, sans pour autant lever tout le voile sur ce mystère :
- nombre de contacts. Par Internet, un clic de souris comme une avancée de menton vaut un point. Par ce biais, T-B est passé de 47 contacts au 30/06/04 à 431 au 31/12/06. Et rien que par les timbres envoyés, le nombre de contacts s’élève à carrément 578 pour le seul n°15.
Rougissez soixantehuitards mal famés, convertis au réalisme économique, babacools pas très cools !
- nombre d’auteurs publiés, ça fait 415 textes de 62 auteurs au 31/12/06. Hein, les nanamecs, grâce à ces indicateurs d’une remarquable efficacité, je suis en mesure d’affirmer qu’entre 12% et 18% de nouveaux auteurs sont publiés dans chaque numéro de T-B. Ce n’est ni du snobisme, ni de la noblesse de mots, mais ça vous tue carrément la mort, n’est-ce pas ?
Eh oui, malgré sa sale tronche, T-B ne branle pas dans le manche. Bien au contraire, T-B est à la pointe du progrès. Et comme les stats sont bonnes, le directeur littéraire est reconduit dans ses fonctions et envisage d’embaucher un bâtonnier fromager : tête de vainqueur qui parle que par diagrammes. Voilà pour l’info exclusive. Et encore, je vous fais grâce de la plus belle déprime en un minimum de mots, des nombres de révoltes les plus cuisantes essuyées sur le papier, de bières ingurgitées en ligne et de gauloises fumées en rails, tout ça en une seule strophe.
Mais promis juré : la direction s’engage à nouveau à vous en foutre plein la vue dès le prochain numéro.
P.M.
1 comment:
4 may (?) 2007?
Vraiment remarquable, Traction-Brabant, la seule revue luttéraire (voire lutte agraire, et c'est pas une faute de frappe) prophétique, capable de paraître plusieurs mois avant sa publication!
Patrice, donne-moi la recette de cette martingale pour les bouquins, j'en ai l'usage…
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