C’est avec consternation et même tristesse que nous apprenons le décès à la suite d’une longue et courte maladie (rayez la mention inutile) de notre plus fidèle collaborateur : Patrice Maltaverne.
Parvenu à la tête du journal « Traction-brabant » en janvier 2004, il avait su insuffler à cette publication son image de démarque. Rappelons qu’en moins de trois ans, le tirage de « Traction-brabant » est passé de quarante sept à cent douze exemplaires. Qu’il nous soit permis également de souligner le passage pour le secteur poésie de la gratuité au prix public affiché sur tout exemplaire fourgué en voie de garage, révolution dans le milieu cuculturel que Patrice Maltaverne a su mener avec brio et un minimum de tact.
J’évoquerai à présent plus particulièrement le personnage que nous avons tous connu, un homme particulièrement sensible et toujours amoureux de tout ce qui pouvait se révéler, à l’instant T, totalement inutile.
La poésie, en premier lieu, mais aussi et d’une façon suffisamment têtue pour être signalée, la musique electro-industrielle et contemporaine (inécoutable pour quelqu’un de normalement constitué), le look gothique (certes dérangé mais jamais pratiqué), et même, la grammaire latine, les chansons des années 10 et 20, les courses à pied (sacs à sueur), enfin les traction-avant et les brabants doubles.
Nul doute que pour son enterrement, les fleurs qui sentent bon et les susurrations émues de banalités n’auraient pas été de son goût. Pour ses proches éloignés, aucune couronne ne sera exigée, ou bien alors il s’agira de la roue du tacot des « Vacances de Monsieur Hulot ».
Rendez plutôt hommage à P.M. en venant prendre le verre de l’inimitié, au cours duquel seront offerts à chaque invité deux litres d’orange Okapi accompagnés d’une série illimitée de boites de pâté Olida, le seul repas qui trouvait grâce aux yeux du disparu, car non suspect de flatterie aux palais.
Si vous pouviez faire un peu plus de bruit en arrivant avec votre moteur 16 soupapes, ça m’arrangerait bien aussi, merci d’avance (pour faire enrager les vieux de la maison de retraite et d’ailleurs).
Parvenu à la tête du journal « Traction-brabant » en janvier 2004, il avait su insuffler à cette publication son image de démarque. Rappelons qu’en moins de trois ans, le tirage de « Traction-brabant » est passé de quarante sept à cent douze exemplaires. Qu’il nous soit permis également de souligner le passage pour le secteur poésie de la gratuité au prix public affiché sur tout exemplaire fourgué en voie de garage, révolution dans le milieu cuculturel que Patrice Maltaverne a su mener avec brio et un minimum de tact.
J’évoquerai à présent plus particulièrement le personnage que nous avons tous connu, un homme particulièrement sensible et toujours amoureux de tout ce qui pouvait se révéler, à l’instant T, totalement inutile.
La poésie, en premier lieu, mais aussi et d’une façon suffisamment têtue pour être signalée, la musique electro-industrielle et contemporaine (inécoutable pour quelqu’un de normalement constitué), le look gothique (certes dérangé mais jamais pratiqué), et même, la grammaire latine, les chansons des années 10 et 20, les courses à pied (sacs à sueur), enfin les traction-avant et les brabants doubles.
Nul doute que pour son enterrement, les fleurs qui sentent bon et les susurrations émues de banalités n’auraient pas été de son goût. Pour ses proches éloignés, aucune couronne ne sera exigée, ou bien alors il s’agira de la roue du tacot des « Vacances de Monsieur Hulot ».
Rendez plutôt hommage à P.M. en venant prendre le verre de l’inimitié, au cours duquel seront offerts à chaque invité deux litres d’orange Okapi accompagnés d’une série illimitée de boites de pâté Olida, le seul repas qui trouvait grâce aux yeux du disparu, car non suspect de flatterie aux palais.
Si vous pouviez faire un peu plus de bruit en arrivant avec votre moteur 16 soupapes, ça m’arrangerait bien aussi, merci d’avance (pour faire enrager les vieux de la maison de retraite et d’ailleurs).
P.M.
3 comments:
Aux dernières nouvelles, il aurait été aperçu dans l'usine de préservatifs…
Fabrice
On l'aurait croisé che Daimler. Il préparerait un poézine à l'attention des bobos/modem: Traction-Smart... Quelle honte...
Andy Verol
Patrice Maltaverne... Patrice Maltaverne... Il était pas déjà mort en 2092 ?
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