Ils pendent les cadavres aux buildings les ruines
A la vue de la ville leur vent fouille les foules
Et les passants trébuchent sans s’en apercevoir
Au bout là-bas la houle la brise
déroule
Des planètes sans bruit que nos
songes maquillent Là des oiseaux à bec offrent des nécro-thèques
Aux regards évidés les raisons de régner
Ils brandissent la menace nous
encrassent Hélas! Nos hélices se lacent
Et les cieux se prélassent
Ces dieux sont laissés faire aller
saler l’errance
De leurs dents aiguisées décharner
la lumière Et déguisés en transe hypnotisent les sens
Le sang mouille les foules
Et les passants se guettent
Ils brandissent la menace nous
encrassent Hélas! Nos hélices se lacent
Et les cieux se prélassent
A nous le feu du nombre et
l’appétit de crimes
A nous les bras dans l’ombre
d’atteindre les cimes Brouiller les codes civils et brûler des bastilles
Et les passants trébuchent sans s’en apercevoir
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