Promenade
d'automne.
La ruelle dégoulinante
essuie son front humide
d'un revers de pavé.
Un talon aiguille mal
chaussé vient blesser
la pierre froide,
insipide.
Tu marches seule, avec tes
pensées...
Comme il est doux en
octobre
de pouvoir respirer
une fine pluie aux perles
d'ambre.
Les soleils rares sont les
plus beaux,
reflet d'un été passé,
promettant le verbe haut,
des jours déjà tant
espérer.
Le vent, léger et frais
entoure ton être,
comme un esprit
bienveillant,
s'attardant ici peut-être
pour se souvenir de
l'ancien temps.
Les brumes de novembre,
lointaines
se dessinent pourtant,
à l'encre de chine sur
fond blanc,
mère-grand tricote des
mitaines.
La ruelle glisse dans la
ville,
contourne les maisons,
alors que naît l'idylle
de deux saisons.
de vos amours naîtra
l'hiver,
taches de neige sur les
sapins verts,
tel le peintre qui
barbouille.
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