Mon corps habite
un terrier
Terreur de
l’été,
l’animal a
clos ses volets.
Rasée de
près,
la chaleur
mord,
mon
territoire se resserre
la bête se
terre
témoin d’un
tourment
chaque été
renouvelé.
Tessons
plantés,
le mur a
craché
la sale
saison
des torses
nus,
va-nu-pieds
nudité mal
léchée…
Terne,
l’été
ceinture l’année
d’une tenture
couleur de prune
Et quand
vient
la fraîcheur
du soir
l’été mal
aimé
suce ses
plaies
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