Les
agonies convulsant mon visage, j'avançais dans le terne du soir d'un pas hâtif,
les contractures au cœur, évitant les regards, la vie est un blasphème pour
ceux qui se ferment, la pâleur du jour tombant, les petits signes dans la
ville, nous voyons l'horizon parfaire nos directions puis il faut aller se
réfugier dans des bras alliés et lorsque les portes se ferment nous n'avons
plus que les regards sur lesquels nous appuyer. Cette vie était d'une longueur
terrifiante pourtant il me semble qu'éteignant la lampe de chevet nous la
rallumons dix ans après, ce n'est que le rêve des transactions pour des avenirs
hypothétiques, la sombre rengaine de nos amertumes, quelques éteintes furtives
puis le manque de sommeil, de soleil, d'éveil, toujours le souvenir nous serre
et la douleur s'agite dans le crâne, je ne vis que la beauté des visages
lorsque révélant mes intentions j'effleurais le seuil des êtres.
SELECTION DE TEXTES ISSUS DU POEZINE TRACTION-BRABANT, FANZINE DE POESIE, CHRONIQUES LITTERAIRES ET ARTISTIQUES ET AUTRES TEXTES COURTS, CREE EN JANVIER 2004 DANS SA VERSION PAPIER
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C'est la fin de Traction-brabant
Tout est expliqué dans le document ci-après (cliquer sur l'image pour davantage de lisibilité) :
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Kelig Nicolas vient de créer son blog de textes et surtout de dessins et tableaux. Un blog 100% émotionnel avec un beau titre "au fil ...
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Le numéro 108 de "Traction-brabant" est vendu au prix de 3 €. Alors, ne vous privez pas. Des exemplaires des anciens numéros sont ...
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