Flamme
Le jour se lèvera comme
Les autres jours
Sur mon ignorance
Il étendra son voile
translucide
M’aveuglera de sa lumière
M’assommera de son bruit
Étouffera mes bruits intérieurs
Mes doutes
Les soufflera d’un coup de poumon
Les changeant en fumée ocre
Comme quand le pouce
Rencontre l’index
S’échappe
La fumée de la bougie
La mèche reste éteinte
Si longtemps
Avant que la nuit
De nouveau ne vienne
Lui donner un sens
À croire que la vie
Ne compte
Que si on la consume
Par la flamme :
Les larmes de cire
Doivent couler
Se répandre, tâcher la table et le sol
Que brûlent les masques
Et brille enfin
Le visage si vrai
Si vivant
Si vacillant du bonheur qui ne sait pas qu’il est là
À fondre goutte
Après goutte…
Tout le reste
Toutes les certitudes qui restent
Ne vivent jamais assez
Ou si mal…
Les autres jours
Sur mon ignorance
M’aveuglera de sa lumière
M’assommera de son bruit
Étouffera mes bruits intérieurs
Mes doutes
Les soufflera d’un coup de poumon
Les changeant en fumée ocre
Comme quand le pouce
Rencontre l’index
S’échappe
La fumée de la bougie
La mèche reste éteinte
Si longtemps
Avant que la nuit
De nouveau ne vienne
Lui donner un sens
Ne compte
Que si on la consume
Par la flamme :
Les larmes de cire
Doivent couler
Se répandre, tâcher la table et le sol
Que brûlent les masques
Et brille enfin
Le visage si vrai
Si vivant
Si vacillant du bonheur qui ne sait pas qu’il est là
Toutes les certitudes qui restent
Ne vivent jamais assez
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