JUSTE UN PETIT EFFORT
Si les pigeons savaient
se taire,
S’ils trouvaient en eux la force de ne plus roucouler,
Peut-être leur prêterait-on intelligence et sagesse.
Dans leurs yeux écartés, un esprit fin observant le monde
Et dans ce cou rentré, le repli sur soi.
À voir leur dégaine mal assurée, nous pourrions y percevoir le génie
De celui qui néglige les actes quotidiens pour mieux frôler les hauteurs.
Et lorsque, depuis son câble estrade, l’érudit bomberait le torse,
Nous nous arrêterions de respirer,
Attendant que la face du monde soit bouleversée par ses quelques mots.
Puis devant un nouveau silence, nous reprendrions le cours de nos vies,
Laissant d’avantage de temps à notre penseur pour mûrir ses vérités novatrices.
Nous pourrions transposer sur eux notre soif de noblesse
Si seulement les pigeons pouvaient fermer leurs becs.
S’ils trouvaient en eux la force de ne plus roucouler,
Peut-être leur prêterait-on intelligence et sagesse.
Dans leurs yeux écartés, un esprit fin observant le monde
Et dans ce cou rentré, le repli sur soi.
À voir leur dégaine mal assurée, nous pourrions y percevoir le génie
De celui qui néglige les actes quotidiens pour mieux frôler les hauteurs.
Et lorsque, depuis son câble estrade, l’érudit bomberait le torse,
Nous nous arrêterions de respirer,
Attendant que la face du monde soit bouleversée par ses quelques mots.
Puis devant un nouveau silence, nous reprendrions le cours de nos vies,
Laissant d’avantage de temps à notre penseur pour mûrir ses vérités novatrices.
Nous pourrions transposer sur eux notre soif de noblesse
Si seulement les pigeons pouvaient fermer leurs becs.
No comments:
Post a Comment