CHEMINS ET ACCIDENTS
chemin arqué d’une génération
où toute évidence accueille la fondation d’une famille
quelle issue à me suivre
jusqu’en quarantaine
je suis passée
nuage aqueux et vélocité
mes yeux ne voyaient plus
ce que leurs yeux voyaient
ils se promènent et je suis parmi eux
sans eux
mais l’urgence se fait rapide
exhaustive
viande arrachée sait bien gémir
on saura bientôt en rire
pour plus de saveur
outre ses camaraderies
aux jouets futiles
aux joies fugaces
penchées sur la lumière
le ciel aux feux troublants
s’épanche
il y a encore du vide en face
on peut taper du poing
on peut crier éructer
formuler jusqu’à l’absurde
c’est toujours vide en face
mais soudain une voix
on oppose un vide
mais ricane t-il encore ?
plus rien ne tient
endolori
dure loi des dieux
haut malin qui s’ignore
superbement
à la verticale un cri
épouvantable
ainsi se coagulent les peurs
au terme de leur voix
au terme d’un devenir accident
les mots surprises incohérentes de l’imaginaire
attrapés au vol
outre les belles étiquettes
qui achètent le présent
se répondent les hasards du réel
bourlinguant
sans suite apparente
on cesse d’être joyeux
lorsque la joie est devenue un réflexe
des informations environnantes
lorsque la joie dépend d’une autre joie
la peau telle un décor présomptueux et lisse
telle une photographie
à l’écoute
transporter l’amour
d’un point à un autre
petite plaie au cou
récidive
ce que tu as perdu en force
tu l’as gagné en baisers
les langueurs d’un ange
après-midi confiture
rire fou dans la gorge
happée
espace lavé
pistils roses agrippés à l’air
molécules fondues bavées dans l’atmosphère
en constituant poudreux et doux comme la neige
air de cristal où la peau se confond en lavis
le visage cambré par le soleil, crispé par trop de
lumière (eux mi-clos et lèvres retroussées)
donnent un air rentré en lui-même caché par les plis
que donnent ses traits ramassés
(fragments de « l’image bleue »)
chemin arqué d’une génération
où toute évidence accueille la fondation d’une famille
quelle issue à me suivre
jusqu’en quarantaine
je suis passée
nuage aqueux et vélocité
mes yeux ne voyaient plus
ce que leurs yeux voyaient
ils se promènent et je suis parmi eux
sans eux
mais l’urgence se fait rapide
exhaustive
viande arrachée sait bien gémir
on saura bientôt en rire
pour plus de saveur
outre ses camaraderies
aux jouets futiles
aux joies fugaces
penchées sur la lumière
le ciel aux feux troublants
s’épanche
il y a encore du vide en face
on peut taper du poing
on peut crier éructer
formuler jusqu’à l’absurde
c’est toujours vide en face
mais soudain une voix
on oppose un vide
mais ricane t-il encore ?
plus rien ne tient
endolori
dure loi des dieux
haut malin qui s’ignore
superbement
à la verticale un cri
épouvantable
ainsi se coagulent les peurs
au terme de leur voix
au terme d’un devenir accident
les mots surprises incohérentes de l’imaginaire
attrapés au vol
outre les belles étiquettes
qui achètent le présent
se répondent les hasards du réel
bourlinguant
sans suite apparente
on cesse d’être joyeux
lorsque la joie est devenue un réflexe
des informations environnantes
lorsque la joie dépend d’une autre joie
la peau telle un décor présomptueux et lisse
telle une photographie
à l’écoute
transporter l’amour
d’un point à un autre
petite plaie au cou
récidive
ce que tu as perdu en force
tu l’as gagné en baisers
les langueurs d’un ange
après-midi confiture
rire fou dans la gorge
happée
espace lavé
pistils roses agrippés à l’air
molécules fondues bavées dans l’atmosphère
en constituant poudreux et doux comme la neige
air de cristal où la peau se confond en lavis
le visage cambré par le soleil, crispé par trop de
lumière (eux mi-clos et lèvres retroussées)
donnent un air rentré en lui-même caché par les plis
que donnent ses traits ramassés
(fragments de « l’image bleue »)
1 comment:
j'ai connu une delphine gest originaire de Douai . C'était il y a longtemps . Je me souviens de passions partagées entre miles et zappa , mais aussi d'un goût pour la poésie ..
Pierre GUERIN
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